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Magnifiques péripéties aux Himalayas népalaises J22-32

Après une arrivée cataclysmique à Katmandou avec 24h de trajets en bus et des complications à la frontière, notre séjour au Nepal commence bien. Des idées plein la tête mais aucune organisation, nous avons été contraints de changer nos plans. En effet, il semblait compliqué de réaliser le fameux trek de l'Annapurna BaseCamp (ABC) sans équipements, ni guide, ni assez de temps pour rejoindre le massif et sans énergie après cet épuisant trajet.

Cap alors sur le Parc National de Langtang et ses montagnes non moins prestigieuses. Un parcours moins touristique au coeur des montagnes, le long de la rivière Khola. Dans ce périple, nous étions accompagnés des Sherpas, ces petits hommes à la force herculéenne qui portent plusieurs dizaines de kilos avec leur tête, des mulets et des petits singes, dans un environnement mélangeant cascades, jungle, forêts enchantées et glaciers, allant jusqu'à 4000m d'altitude !!!

Euh... Plutôt 3500m pour nous en fait puisque Val a attrapé le traditionnel mal de l'altitude mélangeant maux de tête, insomnie et fatigue, accompagné d'une intoxication alimentaire, d'une insolation et d'un rhume. Bref, le combo parfait! Est-ce vraiment possible tant de maladies à la fois ? ;p

Mais bon, nous repartons fiers d'être montés si haut, 2000m de dénivelé en 2 jours tout de même, imaginez la difficulté pour nos petits poumons parisiens. Nous retournons à Katmandou en espérant que le trajet ne sera pas aussi compliqué qu'à l'aller. En effet, les 7h de route initiales se sont transformées en 14h suite à un retard du bus le matin, 2h bloqués sur la route derrière un bus en panne, un terminus non prevu le soir dans un village à 3h de celui prévu, 1h de négociations avec les villageois pour dégoter une jeep nous ammenant au village, 45 Minutes bloques dans la Jeep derrière un camion a l arrêt ayant la roue voilée et une vingtaine de minute pour faire les permis de trekking, le tout à deux sur un siège une place, sur une route qui ne devrait pas porter cette appellation. On aurait plutôt dit un parcours de motocross ou de rallye (20cm de bosses et de trous, avec des mini marres au milieu de la route et des cailloux presque aussi gros que les roues, en plein milieu). Plus jamais nous ne nous plaindrons des petits dos d'âne français. Mais bon, pour en prendre autant plein la vue, il faut bien galèrer un peu.

Bref, tout est vraiment compliqué dans ces pays, heureusement que nous n’avons pas fait les téméraires et économes jusqu'au bout en décidant de prendre notre guide Ain, le meilleur, qui s'est occupé de tout et nous a chouchouté tout au long de notre périple.

Direction maintenant la Birmanie, alias Myanmar, après une courte escale en Chine.

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